Des  taxes, des impositions, des majorations, des décotes, des fins de droits …… voilà les cadeaux offerts par les politiques pour qu’ils restent dans leurs fauteuils pendant que les travailleurs eux s’appauvrissent chaque jour qui passe.         

 

11/11/25 -  Les partenaires sociaux sont au service de l'Etat qui leur verse des subventions si ils sont sages, c'est pour cela qu'ils bougent pas.

Retraites complémentaires: l’accord entre le patronat et 3 syndicats validé

Nov 3, 2015 | 5 - Articles Routiers | 0 commentaires

By franck.D

Après 8 mois de négociations, le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont validé vendredi l’accord destiné à renflouer les caisses déficitaires des retraites complémentaires Agirc-Arrco, ont annoncé les participants à l’issue d’une ultime séance au siège du Medef.-301.jpg

Cet accord, qui doit être formellement signé dans les jours prochains, incite les salariés à travailler 1 année de plus à partir de 2019, une fois réunies les conditions d’une retraite à taux plein (âge et durée de cotisation). Sinon, ils subiront une décote de 10% de leur pension complémentaire pendant 2, voire 3 ans.

« C’est un bon accord pour l’ensemble des partenaires signataires, puisque nous somme six (Medef, CGPME, UPA pour le patronat, ndlr) à signer » a déclaré devant la presse le négociateur du Medef, Claude Tendil.

« Inciter les gens à travailler plus longtemps, et donner un système optionnel de retraite à la carte (…), c’était mon objectif de départ. A l’arrivée cet objectif est atteint, c’est pourquoi je signe l’accord », avait-il expliqué un peu plus tôt, se félicitant d’être parvenu à « lever un tabou ».

« C’est un accord équilibré, compliqué aussi parce qu’il demande des efforts aux salariés et aux retraités. Les entreprises vont être mises à contribution également », a renchéri Jean-Louis Malys (CFDT).

Comme prévu, la CGT et Force ouvrière, qui ont assisté à la réunion, ont refusé de signer cet accord, qui ouvre selon eux la voie à un report de l’âge de départ à la retraite.

« On n’a pas fini d’entendre parler de ce texte », a prévenu Eric Aubin (CGT), le qualifiant de « régression », Philippe Pihet (FO) fustigeant un « accord déséquilibré ».

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