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VILLARS-SOUS-ÉCOT : LE PELOTON MOTORISÉ DÉMANTÈLE UNE ESCROQUERIE AUX TICKETS DE PÉAGE MISE SUR PIED PAR UN ENTREPRENEUR PORTUGAIS

Déc 8, 2015 | 5 - Articles Routiers | 0 commentaires

By franck.D

VILLARS-SOUS-ÉCOT : LE PELOTON MOTORISÉ DÉMANTÈLE UNE ESCROQUERIE AUX TICKETS DE PÉAGE MISE SUR PIED PAR UN ENTREPRENEUR PORTUGAIS

Montbéliard. Le 9 novembre dernier, l’interpellation d’un chauffeur portugais âgé de 40 ans, au péage de Saint-Maurice-Colombier, a permis de comprendre les tenants et les aboutissants d’une escroquerie « aux paiements de péage ».

Placé en garde à vue au Peloton motorisé (PMO) de Villars-sous-Écot, en charge de l’enquête, le quadragénaire a révélé que ses collègues et lui s’échangeaient les tickets de péage, à la demande de leur patron, selon un mode opératoire bien rôdé qui a fonctionné pendant plus d’un an. Très simple, mais il fallait y penser.

L’un des routiers qui montait livrer des pièces automobiles, en Allemagne par exemple, s’arrêtait sur l’Aire du Jura près de Lons-le-Saunier. Cette aire de repos, située sur l’A 39, est accessible dans les deux sens de circulation. L’homme y retrouvait un de ses collègues qui effectuait le chemin inverse (nord-sud) et lui remettait son ticket de péage. Et vice-versa. Quand ils ne pouvaient pas se croiser, les chauffeurs cachaient les tickets dans les toilettes de l’aire de repos, par exemple, puis les reprenaient chacun leur tour.

« Tricher ne paie pas… »
Comme ces billets enregistraient la ville de départ et d’arrivée (mais pas le sens de circulation), il suffisait ensuite au premier chauffeur de sortir de l’autoroute à une gare de péage avant celle où son collègue était entré. Idem pour l’autre. C’était « tout bénef » pour leur chef, qui a fait de fameuses économies mais pas pour longtemps.

Car la direction régionale des APRR, à Besançon, et notamment son service de lutte contre les fraudes avaient, en février dernier, détecté de nombreuses anomalies d’horaires dans les trajets d’un usager, immatriculé au Portugal, circulant à bord d’un ensemble routier, ceci depuis février 2014. La fraude ayant été établie, la plainte déposée, l’ensemble routier était repéré, le 9 novembre, au péage de Saint-Maurice-Colombier : « Le chauffeur a été intercepté par le peloton autoroutier de Besançon puis remis à notre peloton. Au cours de nos investigations, nous avons pu établir que trois autres routiers de la même société pratiquaient cette même escroquerie à la demande de leur responsable », indique le capitaine Laurent Chardonneret, commandant du PMO de Villars-sous-Écot.

Conséquences pour l’entrepreneur en question : son chargement de pièces automobiles vers une usine allemande (de plusieurs centaines de milliers d’euros) a été immobilisé et confisqué à la barrière de péage. Le préjudice global pour la société autoroutière s’élevant à 37 000 €, cette somme a été réglée dès le lendemain par l’affréteur de l’entrepreneur portugais. Et le chargement a pu rejoindre sa destination. Mais en comptant le préjudice lié à la fraude et le retard de livraison, le responsable frauduleux n’est pas près de renouveler l’expérience. Il y a beaucoup plus perdu que gagné. « Tricher ne paie pas », résume la direction des APRR qui, avec ce dossier, en fait la démonstration.

Aude LAMBERT
03/12/2015
http://www.estrepublicain.fr

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